En route vers l'Est et...musiqueS !

Comment faire un disque ?

En réfléchissant à toutes ces questions de droit d’auteur, de diffusion, de contrat avec les labels, les artistes…nous nous rendons compte que nous ne souhaitons pas cela.  Nous ne voulons pas rentrer dans une démarche commerciale, tel n’est pas notre propos. Le travail sur ce plan financier nous aura donc permis de voir ce dont nous ne voulions pas, donc d’avancer sur notre projet.   

Nous optons finalement pour une formule plus simple et plus réaliste : nous produirons nous -même le CD, en le faisant fabriquer par une entreprise spécialisée. Nous sommes allés voir plusieurs sites. Ca ne coute pas si cher (pour 1000 Cd, compter environ 2000 € pochette comprise). Nous ferons nous-même le travail de post-production consécutif à l'enregistrement.  Ainsi nous réduirons les coûts et garderons le controle sur l'objet final.

Comment diffuser  le disque ?

La aussi, le travail sur l'aspect financier nous aura permis de nous rendre compte que passer par un label pour la diffusion était certes confortable , mais aussi complexe et peu sur financièrement.  Il est possible de passer directement par le diffuseur , mais cela implique d'avoir un produit final de très bonne qualité et, surtout, de contractualiser avec le diffuseur. Or nous ne maitrisons pas du tout ce domaine et ne souhaitons pas nous embarquer dans des système sources de problèmes et qui ne nous garantissent pas le controle sur ce que nous faisons. Nous identifions trois possibilités :

-Production & Distribution par les Labels

-Autoproduction et dépôt-vente auprès de difffuseur.

-Autoproduction et vente directe par nos soins (auprès de nos réseaux personnels, et mise en ligne d'un site Internet proposant quelques extraits à l'écoute et nos contacts pour commander le CD)

C'est cette dernière solution que nous retiendrons.

 

"I had a dream"....nous aussi on avait un rêve, même plusieurs ! Harriette et moi savions déjà que nous voulions quitter la région parisienne, après y avoir vécu de nombreuses années. Mais avant de partir pour d’autres horizons (dans le sud-ouest de la France), nous avions envie de faire un voyage. Un voyage, oui mais quel voyage ? On dit que le monde est petit, je dirais que la terre est grande pour être découverte en une seule vie…et nous sommes tous deux passionnés de voyage et de découverte. 

Ce que nous savions aussi, ce qui constituait un de nos rêves, c’était d’aller voir du pays en camion aménagé. Un camion nous permettant de nous déplacer où bon nous semble comme bon nous semble, ou presque. Un camion qui nous permette une grande autonomie, qui nous permette de dormir, de cuisiner, de manger…après avoir fait quelques économies pendant un an, nous avons acquis ce camion  en juillet 2008.

Nous avons trouvé sur Internet (sur le site Ebay) un Ford Transit L, équipé par la marque Campérêve, datant de 1988. Plus tout jeune, mais très bien entretenu par ses deux anciens propriétaires. Et a un prix imbattable (3000 €), ce qui est toujours appréciable. Le tout en bon état de fonctionnement (110 000 Kms à l’achat), prêt à avaler des kilomètres.

Nous avions notre moyen de transport. Mais ou aller ? Les destinations ne manquent pas. La Turquie est un pays que nous avions tous deux très envie de connaître. Parce que nous avons des amis turcs, parce que nous avions entendu dire beaucoup de bien de ce pays et de ses gens, nous avions envie de nous y rendre. Et puis, la distance reste raisonnable pour le temps qui nous est imparti. Nous avons en effet quatre mois entre la fin de nos contrats de travail respectifs (juillet ou août 2009) et la date prévue de déménagement dans le Sud-ouest (janvier 2010). Nous ne voulions pas passer notre temps à faire de la route, tout en profitant de ces quatre mois. 

Un aller-retour France Turquie par la route nous semblait réaliste, en passant par des pays différents à l’aller et au retour. Un voyage qui nous amenait à traverser une quinzaine de pays.

En en parlant, en y réfléchissant, nous nous sommes dit que le fait de voyager avec un mode de transport autonome risquait de nous couper de la population, en réduisant les occasions de contact. Ce dont nous ne voulions pas. Nous avons réfléchi à un moyen de nous rapprocher de la population. Un moyen qui nous amènerait à la rencontre. Qui la favoriserait. Qui faciliterait et enrichirait les échanges. Un moyen qui corresponde à quelque chose qui nous plaise à tous les deux.