...CD UNDER CONSTRUCTION....CD UNDER CONSTRUCTION....
...I REPEAT...
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COMING SOON !!!
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COMING SOON !!!
This is a 2' movie shot from our van, while riding in Turkey, between
Kiyikoy and Istanbul, in october 2009.
This is a video of Mladen Vulas, a Croatian artist, who lives in Split. He is a painter, but during his studies, he made a few videos. This one shows us a bit of the Split life, with it's fish market, local art including a Klapa band and other stuffs. We kindly thank Mladen who gave us his videos and authorized its diffusion.
Enjoy !
Voici une petite sélection de disques, que nous avons acquis et particulièrement affectionnés durant notre périple. Si vous ne les trouvez pas chez votre disquaire préféré, peut-être pourrez-vous les trouver sur internet, ou à défaut les écouter... la plupart ont leur site ou une page myspace.
1-"Groove Alla Turca" de Burhan ÖçAL et Jamaaladeen TACUMA avec Natacha ATLAS.
Un excellent disque sorti en 1999 du grand percusionniste turc Burhan Öçal, avec les non moins excellent Jamaaladeen Tacuma à la basse et Natacha Atlas posant sa sublime voix sur certains morceaux. Comme le dit le titre, ça groove ! Et un beau métissage musical en perspective.
2- "Entezar, Iranian santour" de Ohmid TAHMASEBPUR
Un joueur de Santour iranien que nous avons rencontré en Grèce. Ohmid est virtuose de son instrument et joue avec des musiciens d'autres horizons, comme sur ce CD où il se lie à des musiciens grecs. Un son et une musique très épurée. L'album date de 2003.
3- "Noyz" de NAKED
Naked est un groupe atypique basé en Serbie, à Belgrade, que nous avons eu la chance de rencontrer. Le groupe créé une musique souvent inspirée de mélodies folkorique de la région mais largement revisité à leur sauce jazz, groove, rock parfois....Le groupe a déjà pas mal tourné en Europe et laisse présager de belles choses à venir. Que du bon, et comme le dit le CD : best enjoyed live ! Noyz est les dernier album en date (2007). Un autre est a venir prochainement.
4 - "Hipishizik Metafisik" de Rambo AMADEUS
Cet artiste ainsi que les deux suivant nous ont été recommandés par Bahne, un des deux bassistes du groupe Naked. Je dois dire qu'il a de bons goûts. Avec un nom comme celui-là, Rambo ne pouvait être qu'un artiste déjanté, c'est une sorte de Zappa des temps modernes, un Zappa serbe. Dommage que nous n'ayons pu saisir les paroles , il parait qu'elles sont bien plus folles que la musique. Album paru en 2008.
5 - "Devla" de Boban et Marko MARKOVIć ORKESTAR.
Une fanfare serbe familiale bien connue dans la région et au-delà. Un son impeccable, des cuivres joyeux et festifs, une mise en place hyper-carrée, une certaine originalité : une excellente fanfare. Si vous voulez mettre le feu à une soirée , mettez Devla sur les platines ! Disque paru en 2009.
6- "Jedinstvo" de DARKWOODDUB.
Un des sons les plus novateurs qu'il m'aie été donné d'écouter ces dernières années. Une vingtaine d'années d'existence et le 7è album de ce groupe. Une musique très personnelle, pas des plus faciles à la première écoute, mais au bout de quelques passages, un fort goût de reviens-y, une redécouverte à chaque fois. C'est le dernier album du groupe, paru en 2008.
7 - "Ludi Dan", de DUDLAšI
Nous avons rencontré Ivo, le batteur du groupe, dans un bar en Croatie. Malheureusement, nous n'avons pas pu rencontrer ni écouter en concert le groupe, mais Ivo nous a gracieusement offert un exemplaire de leur premier disque produit par le label Croatia Records. Il en est très fier. Il peut : du blues de bonne facture, chanté en croate, une production léchée. Sorti en 2009.
Dans ce périple, nous avons eu affaire à 14 langues "nationales" : allemand, tchèque, slovaque, hongrois, roumain, bulgare, turc, grec, macédonien, serbe, bosniaque, croate, slovène, italien.
...Mais aussi à des langues véhiculaires, donc "transnationales" : L'anglais bien sûr (dans quel pays l'anglais n'est -il pas parlé de nos jours ?), mais aussi l'allemand, parlé par de nombreuses personnes, ainsi que le français (parlé surtout par les générations plus anciennes). Certaines personnes parlaient aussi le russe, et le rom.
Nous avons eu affaire aussi à 4 alphabets différents : latin (les langues slaves ainsi que le turc l'utilisent en apportant quelques modifications), cyrillique (présent en Bulgarie, Macédoine, Serbie, Bosnie), grec, arabe (assez rare).
Nous nous sommes souvent efforçés d'apprendre quelques rudiments basiques de la langue du pays où nous nous situions. Nous tâchions de touver un petit dictionnaire ou un guide de conversation dans la première ville que nous trouvions. Dans les pays utilisant un alphabet latin surtout ! Mais ce n'est pas toujours aisé de trouver ce genre de lecture, et en changeant de pays et d'environnement linguistique en moyenne tous les dix jours, il est difficile de rester motivé sur le long cours !
En fait, nous avons vite acquis le réflexe d'apprendre d'abord : bonjour, merci, au revoir. Ca n'a l'air de rien, mais ces trois locutions sont des sésames magiques qui vous ouvrent bien des portes !
Evidemment, la langue que nous avons le plus apprise est ....le turc ! Car c'est le pays dans lequel nous sommes restés le plus longtemps (1 mois) , et le turc n'est pas très difficile à acquérir phonétiquement parlant. Türkiye : çok güzel ! (la Turquie c'est très beau/bien)
En tout cas, nul doute que ce voyage a été riche sur le plan linguistique et culturel !
Pour cela, nous avons fortement fait appel au hasard, que nous avons un peu aidé bien sûr. Nous avons souvent fait de belles rencontres et de beaux enregistrements ainsi.
Nous nous rendions fréquemment dans les cafés, les restaurants, ou lors de nos rencontres de rue, nous demandions à notre interlocuteur s'il connaissait des musiciens, s'il était musicien lui-même, s'il connaissait un lieu ou nous avions la chance d'en écouter. Il etait assez rare qu'il ne puisse vraiment pas nous aider.
Dans nos contacts, nous prenions parfois des rendez-vous. Les gens n'étaient pas forcément disponibles pour nous tout de suite, mais il était rare qu'ils ne soient pas du tout disponibles d'une manière ou d'une autre. Une rencontre en amène parfois une autre, ou plusieurs, qui finissent souvent pas aboutir à la rencontre musicale.
Nous avions pensé connaître quelques difficultés pour obtenir ldes musiciens leur accord (questions de droits d'auteur, de confiance...). Il n'en a rien été. La quasi-totalité des musiciens que nous avons rencontrés nous ont donné très facilement leur accord pour que nous les enregistrions et utilisions leur musique sur le support blog et CD. Nous avions prévu un contrat stipulant que nous ne faisons pas d'utilisation commerciale de l'enregistrement. Nous l'avons fait traduire en anglais, allemand, serbe. Mais nous ne nous en sommes servis qu'une fois, en Hongrie, avec Anita Nebelik, ou plutôt son manager.
A ce sujet, il était question au début de ce projet de vendre le CD à prix coutant (3 à 4 €), pour rentrer dans nos frais. Mais en travaillant sur le contrat, nous nous sommes rendus compte qu'il valait bien mieux le proposer gratuitement. Les artistes nous offrent leur interprétations, nous les offrons à notre tour au public. Il aurait été compliqué de leur expliquer que nous ne pouvons pas les payer mais que nous vendrons le CD, même à 4 €. Pour certains, c'est déjà une somme. De plus, ce projet peut se réaliser grâce aux dons que nous avons reçus, qui l'ont financé d'un bon tiers. Nous financons nous-même le reste. L'ensemble du projet repose sur le don et la liberté. La gratuité s'imposait donc. Elle a rendu les choses plus claires et plus simples. Nous n'avons pas du tout regretté cette décision.
En conclusion, rencontrer des musiciens et les enregistrer, c'est plutôt facile ! Il suffit de demander autour de soi, de bien regarder (les affiches, les flyers, les gens qui se balladent avec des instruments, etc), et de bien ouvrir les oreilles !
Ce qui s'est avéré plus difficile, c'est de trouver des musiciens qui jouent "acoustique" (bien plus intéressant pour la prise de son stéréophonique), et avoir de bonnes conditions acoustiques (la salle doit avoir de bonnes caractéristiques acoustiques, il ne doit pas y avoir trop de bruit autour, la balance doit être correctement faite s'il y a une sonorisation, etc).
Durant ces quatre mois de voyage, nous avons peu à peu pris nos repères dans cet espace réduit qu'est "Bubulle" (A.K.A. "The love van"), c'est-à-dire un camion aménagé Ford Transit de 1988. Vivre dans un tel engin oblige à effectuer de très nombreuses manipulations quotidiennes, bien plus que dans un habitat classique. Le matin, compter entre 1H30 et 2H pour nous préparer. Un repas prend en général 2 heures. Aussi ne prenions-nous pas tous nos repas dans le camion...
Pour vivre à deux dans quelques mètres carrés sans s'étriper, conserver un minimum de confort peut aider...et dans un si petit espace, il faut constamment ranger, nettoyer, déplacer, nous passons donc finalement beaucoup de temps à faire ces petits gestes du quotidien, qui s'avèrent bien plus simples dans un habitat classique !
Nous roulions presque tous les jours. Nous avions prévu une moyenne de 85km par jour, nous en faisions plus de 100. Nous apprécions beaucoup les rares jours ou nous ne roulons pas du tout. Le camion s'avère relativement confortable à conduire, mais nous apprécions tout de même beaucoup les pauses. Mais faire la route est extrêmement jouissant lorsque l'on a la liberté de rouler quand on veut, comme on veut, ce qui est notre cas. Cela procure un extrême sentiment de liberté.
Bivouacs
Au début du voyage, nous nous sommes assez rapidement rendus compte qu'il était préférable de trouver un endroit où passer la nuit avant la tombée du jour, pour faciliter les chances de trouver un endroit convenable, c'est-à-dire calme et où nous avons peu de chances d'être dérangés pendant la nuit. La nature ou les sorties d'agglomération favorisent cela. Il faut aussi un lieu où nous ne risquons pas de nous faire virer (comme ça nous est arrivé dans un parc en plein coeur de Prague ou dans le champ d'un agriculteur en pleine campagne roumaine...).
En général, nous trouvions assez vite un endroit convenable . Soit nous faisions du repérage et revenions plus tard, soit nous nous posions dès que nous trouvions l'endroit et y passions la soirée. Plus nous voyagieons et plus il nous était facile de trouver un endroit. L'expérience aidant, le regard s'affute. Chaque jour ou presque, nous dormions dans un endroit différent, c'est un peu l'aventure, ça a un côté excitant. Mais c'est aussi très fatiguant, de constamment bouger. Aussi lorsque nous trouvions un endroit sympa pour bivouaquer (comme ici sur la photo a Kiyikoy, en Turquie), nous n'hésitons pas à y rester au moins deux jours.
L'eau
Dans ce type de voyage, l'eau est une préocupation quotidienne. Notre camion a un réservoir de 50 litres d'eau potable. Un plein dure trois jours. Nous nous servons de l'eau pour cuisiner, nous laver, laver la vaisselle, bref tout sauf la boisson directe. Nous avons été surpris par la facilité avec laquelle on trouve des points d'eau, dans tous les pays visités jusque là . La plupart des stations essence en dispose gratuitement. Là aussi, nous avons appris à repérer rapidement les robinets. En Turquie, c'est encore plus facile. L'Islam voulant que l'on fasse ses ablutions plusieurs fois dans la journée, on trouve des points d'eau régulièrement le long des routes.
Nous nous posions près de l'eau tant que possible. Un lac, une rivière, la mer, peu importe, l'eau s'est avérée importante pour nous. Pour le côté pratique bien sûr : on peut laver la vaisselle , ou un vêtement, prendre un bain et se laver en même temps et ainsi économiser le réservoir....Pour le côté "onirique" aussi de l'eau à un côté reposant et tranquilisant. Le voyage n'en est que plus beau !
Le manger
Il y a assez de place dans les placards du camion pour stocker toute la nourriture sèche dont
nous avons besoin pour plusieurs jours. En revanche pour le frais c'est plus compliqué. Le camion a un petit frigo qui marche soit à l'électricité (sur notre batterie auxiliaire) soit sur le gaz. Mais il n'est pas très performant. Les aliments ont tendance à moisir très vite dedans. Et il est très gourmand en énergie, aussi nous l'éteignons la nuit (il fait plus frais) pour économiser. Du coup les alternances de chaud-froid ne sont pas très bonnes non plus pour la conservation des aliments. En fait un frigo c'est un peu la galère.
Nous mangieons presque quotidiennement au restaurant. Parfois par flegme, mais aussi beaucoup par envie de découvrir les spécialités locales. Nous avons plutôt bien mangé en Roumanie, et en Turquie. Moins bien dans les autres pays...
Laver le linge
Les laveries automatiques furent probablement la chose la plus difficile à trouver dans ce voyage. Dans tous les pays traversés (à l'exception de l'Allemagne), c'est une galère sans nom (quant aux pressings, ils sont hors de prix). Nous avons parfois marché ou roulé pendant des heures sans en trouver. Nous ne trouvions de laverie qu'une à deux fois par mois. Le reste, obligé de laver à la main, ou....d'attendre !
Police !
Nous voulions parler de la police car nous avons été marqués par son absence dans la plupart des pays visités. Cela nous a marqué car nous avons été "habitués", en vivant à Paris, à vivre une présence policière très forte. A la différence des autres pays visités, en Roumanie et en Turquie la police est également très présente : dans les villes, dans les campagnes, sur les grandes routes, les petites, partout.
Quoi qu'il en soit, nous avons globalement peu eu affaire à la police. A Prague, toute une escouade nous avait réveillée en pleine nuit pour nous virer d'un parc situé en plein milieu de la ville. En Roumanie, nous avons eu affaire aussi à un policier qui nous a gentiment demandé de quitter la rue ou nous avions dormi, dans un petit village de la campagne roumaine, juste parce que nous dérangions la vue des voisins. L'homme était plutôt débonnaire et dillétante. Nous soupçonnons fortement cette vieille dame acariâtre de l'avoir appelé....merci mémé !
This is one of the big thank you moments. It comes later than the French article published already in December by Olivier. But believe me it is as much meant now in English.
We would like to extend our gratitude to:
- all the ones who helped us to make this trip possible, with their finance and also all other support provided.
- all the friends and nice people we met on the road. We particularly remember the ones who helped us with information or advices about places to go, people to meet and where to listen to music. Following their advices we slightly modified our itinerary, and we are very happy we did it !
- all the readers of this blog who followed our journey (either continously or from time to time), who participated with their comments and interest. In this way you encouraged us to maintain the work rythm and update the blog regularly (we confess that making a blog is an awfull lot of effort).
- Last, but not least we of course like to thank : the MUSICIANS. Almost all of them agreeds for us to record their music freely, it is thanks to the musicians that we have all this recording material now, enabling us to make a nice CD !
But we certainly do not forget all those who helped us meet the musicians, their help was very valuable and even essential.
Harriette and Olivier